Le nombre des crémations est en constante hausse. En 2022, elles représentaient 41% des obsèques (*) avec une forte disparité sur le territoire français. Dans certaines régions comme l'Alsace, la Lorraine, l'Ile de France et la Provence-Côte d'Azur elles se pratiquent beaucoup, dans les régions rurales comme la Picardie nettement moins.
Pendant longtemps on pouvait garder l'urne cinéraire à la maison, mais depuis la loi du 19 décembre 2008 cela est interdit (sous peine d'une amende de 15000€). Depuis cette date on n'a plus le droit de diviser les cendres non plus car elles ont désormais un statut égal au corps.
Mais que peut-on donc faire des cendres?
Certaines personnes éprouvent le besoin, pour faire leur deuil, d'associer un endroit précis à la mémoire de la personne disparue et de se rendre sur sa tombe. Dans ce cas, on privilégera:
- l'inhumation dans le caveau familial ou une sépulture particulière
- le scellement sur un monument funéraire
- l'inhumation dans un petit caveau d'urne
- le dépôt au columbarium.
- l'inhumation dans une propriété privée après une étude hydrologique (Attention! Il y aura une servitude perpétuelle.)
Sinon, il est possible de disperser les cendres:
- au jardin du souvenir
- en mer (au moins à 300m des côtes), dans une rivière ou un fleuve
- en pleine nature (mais pas dans un jardin public)
Enfin, il existe la possibilté de l'immersion d'une urne biodégradable en mer.